Des poivrons au secours des bananes
Quand la science sauve un des aliments favoris des écoliers
Les bananes, l’un des fruits favoris de nombreux écoliers pour le lunch ou en collation, sont reconnues comme faisant partie d’une alimentation saine.
Près du tiers des bananes de la planète sont cultivées en Afrique, où elles représentent une denrée de base pour plus de 100 millions de personnes, notamment en Ouganda, en Tanzanie, au Burundi et au Rwanda. Mais la culture est maintenant aux prises avec une maladie appelée le flétrissement bactérien (à Xanthomonas) de la banane, qui menace de l’anéantir en Afrique de l’Est. On ne connaît encore aucun traitement contre cette maladie, qui interdit toute nouvelle plantation dans une région infectée.
Mais le sauvetage des bananeraies pourrait venir du poivron et d’une scientifique, Leena Tripathi. À la tête d’un projet de recherche de pointe au regroupement est-africain de l’Institut international d’agriculture tropicale, Mme Tripathi pourrait mettre fin à ces pertes de production qui coûtent plus d’un demi-milliard de dollars tous les ans.
Au moyen du génie génétique, les scientifiques ont transmis aux bananes des gènes de poivron qui les rendent 100 pour cent résistantes au flétrissement bactérien. Ces bananes subissent actuellement une impressionnante série de tests de salubrité alimentaire et de sécurité pour l’environnement afin de s’assurer qu’elles ne contiennent aucun allergène ou toxine, et qu’elles ont le même profil nutritionnel que les bananes conventionnelles.
Heureusement, ces bananes nouvelles et améliorées ne goûteront pas le poivron : leur saveur restera la même.
Ping : Des poivrons au secours des bananes