Le danger des additifs alimentaires
Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées à l’alimentation, qui doivent être mentionnés dans la liste des ingrédients. Ils ont pour vocation d’améliorer non pas les qualités nutritives mais les caractéristiques techniques de l’aliment : texture, couleur, saveur, stabilité à la conservation, … Les additifs alimentaires sont classés par catégories : colorants, conservateurs, antioxydants, émulsifiants, épaississants, stabilisants, gélifiants, régulateurs de pH, exhausteurs de goût, et édulcorants. Les agents de lavage, de pelage, de démoulage, solvants, enzymes, agents désodorisants et anti-moussants ne sont pas mentionnés sur les étiquettes.
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A chaque additif est associé un code E (par exemple, glycérine = E422), et le nom de l’additif ou son code peuvent apparaître indifféremment sur l’étiquette du produit, selon que l’un ou l’autre est plus séduisant : il vaut mieux mentionner que le produit contient de la « chlorophylle » plutôt que du « E140 », mais il est plus rassurant de lire sur une étiquette « E214 » que « P-hydroxybenzoate d’éthyle » ou« parabènes ».
Il y a plus de 650 additifs alimentaires autorisés en France. Sur les 500 additifs listés dans le guide « Additifs alimentaires : danger » de Corinne Gouget, environ 2/3 sont classés rouge (à éviter), 1/6 orange (méfiance) et 1/6 vert (inoffensif).
On trouve parmi ces additifs des substances largement présentes dans le stock alimentaire, et qui sont très nocives pour la santé, comme par exemple les colorants « tartrazine » et « bleu brillant FCF ». Il est surprenant d’apprendre que la tartrazine est interdite dans plusieurs pays européens, et qu’elle est soupçonnée causer un grand nombre de cas du fameux TDAH, trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité, touchant un certain nombre d’enfants qui sont traités ensuite par des psychotropes pharmaceutiques comme la Ritaline. Ou encore que le bleu brillant FCF, présent dans de nombreux bonbons et les célèbres sucettes tâche-langue, est sans doute cancérigène, et cause lui aussi l’hyperactivité.
Même si en général on a identifié les effets secondaires de chaque additif pris séparément, les quelques études qui ont mesuré l’effet cocktail de certains additifs combinés, montrent que lorsqu’ils sont consommés ensemble, leurs effets toxiques sont multipliés par 5, 10 ou 20. Parmi ces additifs, deux sont particulièrement néfastes, présents dans l’alimentation, et méritent toute notre méfiance : le glutamate monosodique et l’aspartame.
Le glutamate monosodique
Le glutamate monosodique, GMS, ou glutamate, est un exhausteur de goût qui a été découvert en 1908 au Japon dans l’algue kombu. C’est une substance naturellement présente en très petites quantités dans de nombreux aliments, et il est utilisé depuis les années 1910 comme additif dans l’alimentation industrielle.
Très bon marché, le glutamate permet de faire des économies en réduisant la quantité d’ingrédients de qualité, et il permet dedonner du goût à un aliment qui n’en a pas, comme l’ont constaté les militaires américains en goûtant les rations des militaires asiatiques pendant la guerre du Vietnâm. Le glutamate est présent aujourd’hui dans de plus en plus d’aliments, en quantités de plus en plus importantes, car les aliments produits par la pétro-agriculture sont de moins en moins savoureux et qu’ils sont de plus en plus transformés. Le glutamate monosodique est principalement produit par l’entreprise Ajinomoto, en 2001 1,5 millions de tonnes on été vendues.
Le glutamate monosodique a été reconnu toxique dès les années 1950, et des chercheurs comme John Olney ou Russell Blaylock ont extensivement étudié et décrit ses effets carcinogènes, tératogènes, et la façon dont il entraînait l’auto-destruction des neurones. Sa nocivité est devenue célèbre dans les années 1970 à travers le « syndrome du restaurant chinois » : les restaurateurs chinois utilisaient des doses importantes de glutamate et de nombreux clients ressentaient des malaises, des vertiges, des douleurs, brûlures et oppressions un quart d’heure après le début du repas.
Le glutamate monosodique, ou sel sodique d’acide glutamique, se décompose en milieux aqueux en acide glutamique et ion sodium :
glutamate monosodique (sel sodique d’acide glutamique) exhausteur de goût |
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glutamate (acide glutamique) neurotransmetteur excitateur |
L’acide glutamique est le neurotransmetteur excitateur principal du système nerveux. Utiliser du glutamate dans l’alimentation pourrait se comparer à du piratage informatique : les papilles gustatives, au lieu de réagir à de nombreuses molécules aromatiques, sont inondées de la molécule à laquelle elle réagissent le plus : le glutamate. Ainsi, une nourriture insipide acquiert un bon goût apparent quand on lui rajoute du glutamate. Les vaches ne mangent pas de farines animales, mais quand on y rajoute du glutamate, elles en mangent. Les millions de molécules de glutamate ne s’arrêtent pas au papilles et vont sur-stimuler sur leur passage tous les neurones et cellules du corps possédant des récepteurs à glutamate, et cela crée plusieurs problèmes.
Premier problème : le glutamate est un addictif important, il provoque des troubles de l’alimentation, des troubles du métabolisme et de très nombreux effets secondaires.
Deuxième problème : le glutamate perturbe le fonctionnement du cerveau et du système nerveux (équilibre glutamate – GABA), et peut provoquer des troubles majeurs du comportement et de l’humeur. En temps normal, quand un neurone envoie un message d’excitation à un autre neurone en se servant d’une molécule de glutamate, le neurone récepteur transforme à l’aide d’enzymes la molécule de glutamate reçue en acide γ-aminobutyrique ou GABA, qui est le neurotransmetteur inhibiteur antagoniste au glutamate, et il renvoie cette molécule de GABA comme une sorte d’accusé de réception au neurone émetteur, pour inhiber son activité excitatrice. On a déjà constaté qu’un déséquilibre glutamate – GABA pouvait entraîner l’épilepsie, par exemple à cause d’une déficience en enzymes transformatrices. Que penser de l’inondation incontrôlée de messages excitateurs provoquée par une bouchée de hamburger dans cette mécanique si précise ?
Il est aussi intéressant de remarquer que la classe d’anxiolytiques les plus consommés en France, les benzodiazépines, s’appuient justement sur l’augmentation de l’effet du GABA pour combattre l’angoisse, l’agitation, les convulsions et les spasmes, troubles qui figurent justement parmi les symptômes causés par le glutamate. Peut-être faudrait-il d’abord arrêter de consommer ce glutamate qui est potentiellement responsable des troubles, au lieu de chercher à les corriger en intervenant encore plus artificiellement dans la chimie si complexe, délicate et mal comprise du cerveau.
Troisième problème, et pas des moindres : le glutamate monosodique est une excitotoxine : la sur-stimulation par le neurotransmetteur excitateur qu’est l’acide glutamique provoque l’auto-destruction des neurones par apoptose, qui entraine des troubles neurologiques majeurs et des maladies neurodégénératives.
Quand un neurone est exposé à une dose massive d’excitotoxine (à gauche), la cellule commence immédiatement à enfler et meurt en une heure. Au bout de deux heures, les macrophages commencent à nettoyer les restes. Quand une dose plus faible est administrée (à droite), il ne se passe rien d’apparent avant deux heures. Cette mort retardée est caractéristique des excitotoxines. (illustration du Dr Russell Blaylock, in « Excitotoxins : the taste that kills »)
Russell Blaylock, entre autres, a documenté très clairement dans son livre « Excitotoxins : the taste that kills » (« Excitotoxines : le goût qui tue ») la façon dont le glutamate détruit les neurones et en particulier ceux de l’hypothalamus, comment les neurones se reconfigurent pour pallier à ces destructions, et comment les symptômes neurologiques apparaîssent quand la reconfiguration neuronale ne parvient plus à compenser les neurones détruits, c’est-à-dire quand 80% des neurones de l’hypothalamus sont détruits. Comment faire le lien entre une maladie de Parkinson survenant à 60 ans, et 40 ans de consommation de nourriture industrielle, alors que cette nourriture industrielle ne causait aucun mal, apparemment ?
Nous jouissons en Europe et dans les pays occidentaux d’une désinformation massive sur le sujet, les institutions sanitaires publiques considérant ce problème comme mineur ou inexistant.
Le glutamate monosodique : effets secondaires
Les personnes « malades du glutamate » présentent généralement des symptômes non pathologiques communs : visage et corps gonflé, surpoids, fatigue, teint grisâtre, cernes importantes sous toute la largeur des yeux, allopécie uniforme progressive, migraines, troubles du sommeil et de l’attention, crises d’angoisse ou de colère, tremblements. Voici quelques-uns des symptômes du glutamate répertoriés à ce jour (en gras les plus courants) :
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En 2007, le Dr Blaylock a dénoncé le glutamate monosodique comme étant un « fertilisant pour les cancers » quand il a vu grossir rapidement sous son microscope des cellules cancéreuses mises en présence de glutamate.
Le glutamate monosodique : où se cache-t-il ?
Il est possible de ne plus consommer des produits contenant du glutamate. La solution la plus simple est de ne plus consommer d’aliments industriels, artificiels, conditionnés et emballés. L’autre solution consiste à lire les étiquettes et d’écarter les produits contenant l’un de ces trente ingrédients contenant du glutamate à des taux variables :
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Sources :
http://sante-en-danger.fr/2015/07/05/le-gms-glutamate-monosodique-acide-glutamique-msg-ou-e621-etc/
http://www.neurosoup.com/monosodiumglutamate.htm
« La vérité sur le glutamate monosodique » : http://www.dailymotion.com/video/xm6oe2_la-verite-sur-le-glutamate-monosodique-gms_news
« Nutrition et comportement » : http://www.dailymotion.com/video/x18yzfn_nutrition-et-comportement-dr-russell-blaylock_news
L’aspartame
L’aspartame a été synthétisé en 1965 dans les laboratoires Searle, ses propriétés sucrantes ont été découvertes accidentellement par un chimiste qui cherchait un médicament contre les ulcères. L’aspartame a été reconnu toxique dès 1967 par des chercheurs comme Harold Waisman et John Olney, qui ont constaté qu’il provoquait entre autres des tumeurs, des cancers, et des malformations congénitales sur les animaux de laboratoire.
Malgré la publication de ces recherches et les propres études internes de Searle montrant sa toxicité, l’aspartame est autorisé à la consommation en 1974 par la FDA, la Food and Drug Administration. Mais suite à de nombreuses requêtes de scientifiques et aux études alarmantes qu’ils présentent, l’aspartame est interdit en 1975 par la FDA qui suspend son autorisation.
Bizzarement, l’aspartame est à nouveau autorisé en 1981 dans les aliments solides, puis dans les liquides en 1983. Cette autorisation de mise sur le marché d’une substance reconnue toxique est un vrai tour de force réussi par Donald Rumsfled, un homme politique américain qui a déjà acquis à cette époque une certaine influence.
Donald Rumsfeld entre en politique à l’âge de 30 ans quand il est élu en 1962 à la Chambre des Représentants de l’Illinois, il rejoint le gouvernement Nixon en 1969 et y occupe plusieurs postes. Nixon a dit de lui : « C’est un impitoyable petit salopard. Vous pouvez en être sûr.« . Rumsfeld occupe le poste d’ambassadeur américain à l’ONU quand le scandale du Watergate éclate, il devient ensuite chef de cabinet de la Maison Blanche du gouvernement Ford puis Secrétaire à la Défense en 1975. En 1977, alors qu’il occupe ce poste de Secrétaire à la Défense, Rumsfeld est débauché par l’entreprise Searle qui le nomme directeur puis PDG, avec le mandat de « légaliser l’aspartame ». Pendant 4 ans, Rumsfeld va se servir de ses relations et influences acquises durant ses 8 ans passées au gouvernement pour faire virer de la FDA tous les scientifiques, chefs de services et directeurs qui s’opposent à la mise sur le marché de l’aspartame. En 1981, alors que Reagan vient juste d’être élu, Donald Rumsfeld obtient l’autorisation de mise sur le marché de l’aspartame dans les produits secs, puis l’extension de cette autorisation aux produits liquides en 1983, ainsi que l’augmentation de 50% de la dose journalière admissible de 34 à 50 mg par kilo de poids corporel.
L’histoire de l’aspartame est un vrai roman policier, elle illustre bien quels intérêts sont parfois prépondérants dans les décisions officielles concernant notre santé :
http://www.regardsurlemonde.fr/blog/histoire-de-laspartame-histoire-dun-poison
http://www.wnho.net/history_of_aspartame.htm
L’entreprise Searle, avec sa division NutraSweet très lucrative qui a l’exclusivité de la production d’aspartame, est vendue en 1985 à Monsanto pour 2,7 milliards de dollars. Rumsfeld empoche de substantiels dividendes et continue sa carrière dans le privé. Il servira entre autres comme président de Gilead Sciences aux côtés d’Etienne Davignon, alors président du groupe Bilderberg, et de Georges Shultz, lui aussi membre de ce groupe. Gilead Sciences produit plusieurs médicaments controversés aux effets secondaires importants, comme le Tamiflu utilisé contre la grippe aviaire, ou le Truvada et d’autres traitements contre le SIDA. En janvier 2001, Donald Rumsfeld réintègre la politique comme Secrétaire à la Défense du gouvernement Bush, il participe très vraisemblablement à l’organisation des attentats sous faux-drapeau du 11 septembre 2001, et dirige les guerres illégales d’invasion effroyablement meurtrières en Afghanistan et en Irak.
Monsanto cède en 2000 son activité liée à l’aspartame, et l’entreprise japonaise Ajinomoto, grand producteur de glutamate, en devient le principal acquéreur et producteur. En 2005, 17 000 tonnes ont été vendues, et l’aspartame est actuellement présent dans plus de 16 000 produits et 800 médicaments.
L’aspartame se décompose à plus de 30°C en milieu aqueux en phénylalanine (50%), acide aspartique (40%) etméthanol (10%).
La phénylalanine (50%) est un acide aminé essentiel, précurseur de l’adrénaline, de la noradrénaline et de la mélanine,en excès il perturbe le fonctionnement du cerveau (troubles du comportement, addictions, …). La phénylalanine naturellement présente par exemple dans la viande est liée à des protéines, et son absorption par l’organisme est lente. Quand elle provient de la décomposition de l’aspartame, la phénylalanine se trouve sous forme libre et son taux sanguin se retrouve rapidement trop élevé, ce qui entraîne l’augmentation des dégâts des excitotoxines comme le glutamate et l’acide aspartique, des troubles du comportement de type schizophréniques et augmente le risque d’attaque cérébrale.
L’acide aspartique (40%) est le deuxième neurotransmetteur excitateur le plus utilisé dans le système nerveux après l’acide glutamique. De la même manière que le glutamate, l’acide aspartique agit comme une excitotoxine et provoque l’auto-destruction des neurones par apoptose. Il est présent en très faibles quantités dans de nombreux aliments naturels, mais il provoque la mort des neurones quand il est ingéré en quantités importantes, et provoque des troubles neuro-dégénératifs (maladie de Parkinson, …).
Le méthanol (10%) est un produit hautement toxique qui provoque des maladies neuro-dégénératives, auto-immunes, des cancers, … C’est le composant le plus toxique de l’aspartame, présent en quantité relativement énorme en regard de sa toxicité, et qui n’a rien à faire dans l’alimentation (voir la partie sur le méthanol ci-dessous).
Ces produits de décomposition de l’aspartame se recomposent partiellement en dicétopipérazine, un composé provoquant des tumeurs cérébrales. Comme pour la plupart des additifs, les effets néfastes de l’aspartame sont démultipliés quand il est combiné avec du glutamate, des colorants, ou d’autres édulcorants comme l’acésulfame-K, et cet « effet cocktail » n’est pas pris en compte par les autorités fixant des DJA (doses journalières admissibles) basées sur l’étude d’une substance prise isolément.
La désinformation sur l’aspartame est remarquablement massive, en France comme ailleurs, malgré de nombreux individus et organismes comme Mission Possible World Health International qui dénoncent depuis plus de 20 ans ses effets secondaires parfois dramatiques. Tumeurs au cerveau, maladies de Parkinson et d’Alzheimer à 25 ans, scléroses en plaques, bébés naissant avec plusieurs tumeurs au cerveau, des exencéphalies ou des malformations neurologiques majeures… de nombreuses personnes rapportent que la consommation d’aspartame causerait ces troubles, les mêmes que ceux qui ont été constatés depuis presque 50 ans sur les animaux de laboratoire. Les études, rapports et livres montrant sa toxicité s’entassent les uns après les autres, dans le silence assourdissant des autorités et le déni répété des agences de santé européennes et françaises comme l’EFSA et l’AFSSA, qui ont encore déclaré en 2012 que la consommation d’aspartame ne présentait pas de risques pour la santé.
L’aspartame : effets secondaires
L’aspartame provoque 92 effets secondaires, aussi divers et progressifs qu’ils sont difficiles à mettre en rapport avec une banale consommation de chewing-gums, de sodas ou de bonbons bienfaisants aux plantes. Les « malades de l’aspartame » présentent divers symptômes selon le type de consommation. Ceux qui consomment des bonbons et chewing-gums présentent souvent une peau abîmée par de l’acné ou des rougeurs, une alopécie progressive sur le dessus et l’avant du crâne, des cernes grises sous les yeux, une hypersensibilité au bruit et à la lumière, et des taches traversant le champ de vision. Les consommateurs de sucrettes, sodas ou autres aliments contenant de l’aspartame présentent un corps et un visage gonflé, du surpoids, des troubles cardio-vasculaires et diabétiques, et des problèmes gastriques et intestinaux. Les symptômes les plus courants communs à ces deux catégories sont des maux de tête, des troubles du comportement et de la personnalité, de l’hyperactivité, des tremblements, des douleurs dans le torse et les articulations.
Voici quelques-uns des 92 effets secondaires répertoriés de l’aspartame (en gras les plus courants) :
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L’aspartame provoque ou aggrave les maladies suivantes : |
- Fibromyalgie
- Arthrite
- Sclérose en plaques
- Maladie de Parkinson
- Lupus
- Diabète et complications diabétiques
- Épilepsie
- Maladie d’Alzheimer
- Lymphome
- Malformations congénitales
- Syndrome de fatigue chronique
- …
Sources :
http://sante-en-danger.fr/2015/07/05/laspartame-edulcorant-e951/
http://www.regimesmaigrir.com/actualites/article.php?id=459
http://www.regardsurlemonde.fr/blog/histoire-de-laspartame-histoire-dun-poison
« Faux sucre, vrai scandale » : https://www.youtube.com/watch?v=C_aHlpRNq-Q
« Enfants, tubes à essai sur pattes » : http://www.youtube.com/watch?v=Fs-N0Gjf4C8
RAPPORT_AU_PARLEMENT_de_Betty_MARTINI.pdf
whilesciencesleeps.com – thetruthaboutstuff.com
Le méthanol
Le méthanol est l’alcool ayant la structure moléculaire la plus simple, il est présent en diverses quantités dans certains végétaux, fruits et légumes, il est aussi produit naturellement par certaines bactéries. C’est un alcool qui est obtenu traditionnellement par la distillation du bois pour des usages industriels. Le méthanol est classé comme un produit hautement toxique potentiellement mortel qui cause de très nombreux dégâts à l’organisme, et l’intoxication provoque rapidement la cécité et des troubles majeurs du système nerveux de façon irréversible.
Le Dr Woodrow Monte est un chercheur américain en nutrition et science de l’alimentation, auteur de 22 brevets et professeur émérite de l’Université d’Arizona. Il étudie depuis plus de 30 ans l’effet des édulcorants sur les maladies de civilisation et oeuvre pour la prévention et l’éducation nutritionnelle.
Woodrow Monte a publié fin 2011 le remarquable livre « While Science sleeps, a sweetener kills » (« Pendant que la science dort, un édulcorant tue »), qui mériterait sans aucun doute de nombreuses récompenses et toute notre attention. Dans ce livre, Monte expose comment et pourquoi il croit constater que le méthanol est une cause majeure d’un nombre important de maladies dégénératives ou auto-immunes, et pourquoi cela est resté si longtemps inaperçu, notamment à cause de la petite taille de la molécule de méthanol, et de la difficulté à détecter les dégâts qu’il provoque. Le fait que les scientifiques utilisent du formol pour conserver les tissus qu’ils étudient masque les dégâts causés par le formol résultant de l’ingestion de méthanol, ce qui a rendu impossible pendant longtemps l’identification des causes de la maladie. Et la molécule de formol est si petite qu’elle provoque des modifications indétectables visuellement ou au niveau pondéral. En retraçant l’historique et l’épidémiologie de maladies comme la sclérose en plaque ou la sclérose latérale amyotrophique, Monte a mené une véritable enquête policière extrêmement bien documentée, expliquée et illustrée très clairement, qui ne laisse aucun doute quant à la nocivité des aliments contenant de grandes quantités de méthanol : conserves aqueuses de fruits et légumes, produits fumés, et aspartame.
Le méthanol est catabolisé chez l’humain par l’enzyme « alcool déhydrogénase » ou ADH, il se transforme alors en formaldéhyde (formol) puis en hydrate de formaldéhyde. Ces produits hautement réactifs causent trois types de dégâts à l’organisme : modification de protéines, méthylation de protéines et de l’ADN, et plastification des tissus. Ces modifications entraînent une réaction du système immunitaire et en particulier des macrophages qui vont lyser les protéines et cellules ayant subi des méthylations, donnant l’impression que l’organisme utilise son système immunitaire pour attaquer ses propres cellues, un phénomène qualifié de maladie « auto-immune ». Le formol et l’hydrate de formaldéhyde, métabolisés à partir du méthanol par l’enzyme ADH, provoquent aussi des mutations génétiques et des malformations congénitales.
Chez l’humain, l’enzyme ADH est le seul moyen de décomposer le méthanol, cette enzyme est présente dans le cytosol etparticulièrement dans certaines cellules, toutes en lien avec les fameuses « maladies de civilisation ». Les animaux, à la différence des humains, possèdent une autre enzyme appelée catalase qui permet de dégrader le méthanol sans risque. La catalase se trouve à l’intérieur du peroxysome des cellules, et permet de dégrader le méthanol sans que le formol qui en résulte n’abîme la cellule. Le peroxysome contient également d’autres enzymes qui permettent aux animaux de tirer de l’énergie du méthanol et donc de l’utiliser comme un véritable nutriment. L’homme possède une forme mutée de catalase qui ne permet pas de décomposer le méthanol. Ainsi, alors que le méthanol est utilisé comme une nourriture par les animaux, il est hautement toxique pour l’homme. Les études de la toxicité de l’aspartame, contenant 10% de méthanol, ont été effectuées sur des animaux, elles ne sont donc pas directement transposables à l’homme, qui y est beaucoup plus sensible.
Quand on considère la dose minimale mortelle de méthanol, on constate que le rat est 100 fois moins sensible que l’homme :
Produit | Dose (rat) mg/kg | Dose (humain) mg/kg | Quantité pour tuer un adulte de 70 kg |
Cyanure | 6 | 2,8 | 0,2 g |
Méthanol | 9 000 | 89 | 6,2 g (1 c à soupe à 40%) |
Caféine | 380 | 360 | 25,2 g (30 litres de café) |
Aspartame | 90 000 | 890 | 62 g (155 g d’édulcorant, 103 litres de soda) |
Sel | 6 000 | 4 000 | 280 g |
La dose journalière admissible (DJA) pour l’aspartame a été fixée à 50 mg/kg, soit 4,6l de soda pour un adulte de 75 kg. L’estimation de la DJA se base sur la dose ne provoquant pas d’effets nocifs observables (NOAEL). Cette mesure du NOAEL est obtenue par des études sur des rats, elle est donc 100 fois trop élevée.
Le tableau suivant donne la liste des différents organes contenant l’enzyme ADH, qui vont donc être les cibles privilégiées du méthanol, et les maladies dites « de civilisation » associées.
Organe cible | Cible du formaldéhyde | Affection | Variation sur 35 ans |
Cerveau | Tissus vasculaires, protéine Tau | Maladie d’Alzheimer | +10000% |
Protéines basiques de la myéline | Sclérose en plaque | +100% | |
Tissus vasculaires, endothélium | Maux de têtes, convulsions | + ? | |
Tissus vasculaires, endothélium | Tumeur glioblastome | +200% | |
Yeux | Rétine | Dégénérescence maculaire | +30-40% |
Vaisseaux sanguins | Intima et media de l’aorte | Athérosclérose | + ? |
Peau | Fibroblastes | Cancer de la peau | +400% |
Fibroblastes | Dermatite | + ? | |
Cellules périvasculaires | Lupus | +300% | |
Seins | Epithélium | Adénocarcinome | +50% |
Reins | Epithélium des tubules | Cancer des reins | +200% |
Epithélium | Suractivité rénale | +100% | |
Os | Membrane synoviale | Polyarthrite rhumatoïde | + après déclin |
Pancréas | Ilots de Langerhans, prod d’insuline | Diabète de type 2 | +1000% |
Poumons | Fibroblaste | Pneumopathie chronique | +100% |
Fibroblaste | Adénocarcinome | + ? | |
Foetus | Méthylation de l’ADN | Autisme ou malformations | +2500% |
Foie, poumons, reins | Accouchement prématuré | + ? | |
Foie | Plusieurs cibles | Cancer du foie | +300% |
Le méthanol : où se cache-t-il ?
Le méthanol est naturellement présent en petites quantités dans les végétaux, et en quantités importantes dans certains fruits comme le cassis et la tomate, et dans les fruits trop mûrs. La pectine des fruits et légumes mis en conserve en milieu aqueux se dégrade progressivement en méthanol (mais cela ne se produit pas avec les conserves à l’huile ou après dessiccation). Plus les conserves sont stockées longtemps, plus la pectine se dégrade par hydrolyse, et plus la concentration en méthanol augmente. Cette présence de méthanol dans les conserves aqueuses explique pourquoi sont apparus, peu après l’invention de l’appertisation et de la mise en conserve en 1810 par le français Nicolas Appert, les premiers cas de sclérose latérale amyotrophique, de façon croissante au milieu du XIXème siècle, en France et dans les populations aisées, qui étaient les seules à l’époque à pouvoir s’offrir le luxe de consommer des fruits et légumes hors saison au moyen des conserves.
Produit | Quantité de méthanol estimée |
Cigarettes | 60 mg/paquet |
Boissons et aliments lights à l’aspartame | 60 mg/l et 100 mg/kg |
Fruits et légumes en boîtes, bouteilles, cannettes, en purées | Entre 25 et 140 mg/l |
Gelées, confitures et marmelades de fruits en conserve et en pots | |
Jus de cassis et de tomate | 680 mg/l et 340 mg/l |
Sauce tomate, à moins de la cuire au moins 2 heures | 3 tomates = 20 mg |
Nourriture fumée, particulièrement le poisson et la viande | |
Chewing-gum et bonbons à l’aspartame | 0,25 mg/unité |
Liqueurs de fruits trop mûrs | 3 à 4% de méthanol |
Fruits ou légumes trop mûrs ou presque pourris |
Aspartame et maladies « de civilisation »
Ces comparaisons entre incidence de maladies et consommation d’aspartame sont tirées du livre de Woodrow Monte, « While Science sleeps, a sweetener kills ». Les courbes sont données pour les Etats-Unis sur la période 1980 – 2002, en bleu la consommation d’aspartame (échelle de gauche), et en rouge le taux de mortalité ou d’incidence d’une maladie (échelle de droite).
Aspartame et cancer
http://thetruthaboutstuff.com/
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