11 astuces pour manger bio sans exploser son budget alimentation
Mieux consommer, beaucoup y pensent. Mais pour pouvoir manger bio avec un budget raisonnable, quelques conseils peuvent aider. Inutile de chercher à remplacer le panier conventionnel par l’identique en bio. Un changement d’alimentation est nécessaire. Car manger plus sain ne se limite pas à remplacer les aliments par un équivalent non-traité. Voici onze astuces qui permettent de manger bio pour un prix accessible.
Onze astuces pour manger bio sans exploser son budget alimentation
1. Faites pousser !
La première chose à faire est d’envisager de cultiver soi-même une partie de sa consommation de végétaux bio. Certains fruits ou légumes sont facilement cultivables en petite quantité, même un balcon peut accueillir quelques plantations.
Les fraises ou les tomates en sont deux bon exemple. Ne placez pas la barre trop haut, au risque de vous découragez rapidement, ni trop de variété, ni trop de quantité. Et si les choses se passent plutôt bien, peut-être serez vous tenter d’ajouter une culture l’année suivante.
2. Changez votre manière de penser
Ce n’est pas un mystère : se fournir en bio peut revenir rapidement plus cher que d’acheter du conventionnel. Mais c’est aussi bien meilleur pour la santé.
Si l’on est moins malade, on fait des économies !
France Guillain, auteur de « Manger bio, c’est pas cher » (Jouvence, 2004)
Pensez donc rapport qualité-prix et non prix tout seul. Apprenez également à prévoir vos repas sur la base du plus important : les légumes et les céréales. C’est le reste qui s’y ajoute et non l’inverse. La viande, quelques crevettes, un œuf mollet… deviennent l’accompagnement de votre bon plat de légumes.
3. Mangez moins de viande
Diminuez votre consommation de viande. Si vous ne pouvez pas renoncer à votre steak quotidien, il est sûr que le bio va vous coûter très cher.
Tous les spécialistes de l’écologie le disent : l’élevage nuit à l’environnement. Et d’un point de vue nutritionnel, manger de la viande une à deux fois par semaine est largement suffisant pour couvrir vos besoins.
Idem pour le poisson : pas plus de deux fois par semaine (dont un poisson gras), selon l’Anses (avis de juin 2013), qui pointe la contamination au mercure des produits de la mer. On peut remplacer les protéines complètes que fournit la viande par l’association judicieuse de céréales et de légumineuses.
- Charlottenoglu.com : pour manger sans gluten
- Cuisine-campagne.com : en poésie et locavore
- Greencuisine.fr : vegan et le pain maison
- Cleacuisine.fr : découvrez les recettes de Claire Chapoutot, qui est présente sur le web depuis 10 ans
- Gourmandisesanslactose.fr : sans lactose
- 100-vegetal.com : le créneau développé est une cuisine « plus » et non pas « sans »
- Biogourmand.com : très suivi
- Cuisine-saine.fr : un peu de tout
- Antigonexxi.com : Fini les « je n’arriverai jamais à faire pareil ! »
- Naturacoach.com : du bio au masculin
5. Privilégiez le vrac
Pensez également au vrac, c’est moins cher. Dans les magasins bios, le rayon vrac propose céréales, légumineuses et fruits secs en tout genre. Parfois même aussi les huiles ! Certains, comme l’épicerie bio La Recharge, à Bordeaux, en ont fait un principe. Chez Biocoop, la démarche est même incitative : pour certains produits emballés de chez Markal ou Celnat, par exemple, l’étiquette à côté du prix indique « Existe aussi au rayon vrac ».
6. N’achetez que ce dont vous avez besoin
Le bio, sans pesticides et sans conservateurs, s’accommode moins bien du stockage. Achetez d’avance ce que vous pourrez placer au congélateur (surgelés), en bocaux fermés (farines) ou cuisiner rapidement (légumes). Pour le reste, voyez moins loin et faites des courses plus fréquentes. En bio, fini les yaourts par packs de seize… Ne cuisinez que ce que vous mangerez et investissez dans des boîtes de conservation qui permettent de faire le vide et peuvent se mettre au frais (une salade y restera fraîche durant une dizaine de jours). Choisissez ces contenants sans bisphénol A (FoodyFood et Vacco pour le sous vide, Preserve…) ou, mieux, en inox 10/18. Et bien sûr, les bocaux en verre récupérés.
7. Moins emballé, c’est moins cher
Évitez les produits emballés en barquette sous cellophane, sachets plastiques ou filets : ils sont souvent plus chers et ne garantissent pas la qualité bio de ce qu’ils emballent, puisque les emballages ne sont pas neutres. Les barquettes dans lesquelles sont vendus les filets de poisson ou de volaille contiennent des produits reconnus perturbateurs endocriniens… au prix du bio, il serait dommage de négliger la toxicité des emballages.
8. Profitez des indicateurs bon marché et des réductions
Guettez les promotions ou les produits mis en avant sur les étals des supermarchés : au rayon frais, les produits limites en date de consommation s’affichent souvent avec des réductions de -30 % ou -50 %. Dans les rayons, certaines indications comme « La bio je peux » chez Biocoop ou le bio « à moins d’un euro » (Auchan) vous aident à repérer les produits les moins chers. Vous pouvez aussi profiter de l’application Biocoupons, qui propose depuis janvier 2016 de vous rembourser une partie du prix d’une vingtaine de produits bio par mois, uniquement en magasins bio.
9. Faites des listes et rationalisez vos courses
Les légumes aux Amap ou grâce à mon panier bio, la viande et le poisson tel jour dans telle enseigne, le reste sur internet, par exemple… Le web permet de se renseigner sur les prix avant de se rendre en magasin et d’ajuster ses listes. Comparez les prix de Carrefour, Naturalia, Biocoop, Auchan… vous pourrez avoir des surprises.
10. Bio et local, c’est toujours l’idéal, aussi pour le porte-monnaie
Cela semble évident, mais il faut aussi privilégier le bio local et de saison ! Des fraises ou des tomates bio en hiver n’ont aucun sens, à part celui de défendre le hors-sol… et sont souvent hors de prix. Cette règle est normalement espectée par la majorité des Amap, qui proposent une semaine de légumes pour une personne à un prix maximum de 10 € (à Paris, en moyenne).
11. Adhérez à une coopérative
Sur un modèle proche des Amap, les centrales d’achat coopératives permettent de s’alimenter sainement à prix raisonnable entre « consommacteurs ». Des exemples : le Groupement d’achat service épicerie (Gase)en Bretagne, Coopali à Champigny-sur-Marne, ou des épiceries de quartier telles L’indépendante ou La Louve (en projet) à Paris.
Sources : bio-info.com