Une poignée de noix par jour pour prévenir le cancer du côlon !
Une poignée de noix par jour préviendrait les risques de cancer colorectal. C’est ce que suggère une étude américaine et leurs bienfaits seraient surtout profitables aux hommes.
Le paradoxe du cancer du côlon, c’est qu’il est à la fois l’un des plus dévastateurs en France (plus de 9.000 hommes en meurent par an et 8.500 femmes) alors que s’il est dépisté suffisamment tôt, il peut être guéri 9 fois sur 10.
Et afin de mieux le prévenir, une étude américaine affirme que la consommation d’une poignée de noix de façon quotidienne serait utile, et principalement parmi la population masculine.
Noix : une expérience sur deux groupes de souris
les chercheurs américains de l’université du Connecticut et du Jackson Laboratory for Genomic Medicine ont séparé des souris en deux groupes. Quand celles du premier groupe se voyaient proposer une nourriture classique, les secondes voyaient la leur agrémentée de noix, à proportion de 7 à 10,5% de leur apport calorique.
Résultat des courses, que relaie la revue médicale Cancer Prevention Research : les souris mâles ayant ingéré le menu « spécial noix » présentent 2 à 3 fois moins de risques de développer un polype adénomateux, une tumeur bénigne qui est, dans 80 % des cas, à l’origine du cancer colorectal. En revanche, parmi les souris femelles, aucune variation n’a été été relevée.
La noix agit sur la flore intestinale
De fait, les noix agissent comme des probiotiques sur la flore intestinale en la modifiant et en l’équilibrant. En conséquence, le développement des tumeurs s’en trouve limité. Le Dr Daniel Rosenberg, co-auteur de l’étude, résume avec enthousiasme : « Nos résultats montrent pour la première fois que la consommation de noix peut réduire significativement le risque de tumeur à l’origine du cancer du côlon ».
Ce sont donc 30 grammes de noix chaque jour qu’il conviendrait de consommer. Les Omega-3, Omega-6 et vitamines B qu’elles contiennent aident aussi à se prémunir de maladies cardiovasculaires et tenir à l’écart le mauvais cholestérol.