6 signes de votre bonne santé

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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé ainsi : « La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Ce bien-être est global, des signaux internes et/ou externes nous permettent de l’évaluer. 


Un bon appétit, signe d’une bonne santé

Un bon appétit, signe d’une bonne santé

Manger permet d’apporter au corps l’énergie dont il a besoin. C’est à la fois un besoin vital et un des plaisirs de la vie, comme partager un bon repas avec sa famille ou ses amis. Mais, il peut arriver que le plaisir s’estompe et que l’envie de manger ne soit plus commandée par l’appétit mais par des facteurs externes et/ou internes comme le stress, l’ennui, la fatigue ou la déprime.

L’organisme est composé d’hormones qui régulent l’appétit : la ghréline et la leptine. La ghréline crée la sensation de faim tandis que la leptine influe sur la satiété à l’issue des repas qui apportent les nutriments et l’énergie nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Sauter des repas ou grignoter entre les repas parce qu’on a l’impression d’avoir faim, empêche ce bon fonctionnement.

Avoir un bon appétit, c’est manger de préférence équilibré, à sa faim, en temps et en heure, ni trop ni pas assez. Il est important d’être à l’écoute de son horloge biologique et d’écouter ses signaux internes qui indiquent quand manger.
Les sociétés occidentales sont celles qui connaissent le plus de troubles alimentaires pour différentes raisons : surabondance du choix alimentaire, forte exposition aux industriels alimentaires ce qui amène à la tentation (publicités, restaurations rapides etc…), évolution du mode de vie qui influe sur les conduites alimentaires (manque de temps, stress, etc…).

Enfin, certains troubles psychiques (rapport négatif à son corps, son image, sa propre personne…) peuvent engendrer des troubles du comportement alimentaire. Les troubles alimentaires les plus connus sont l’anorexie et la boulimie. Ces troubles sont graves et doivent être rapidement pris en charge par un professionnel de santé.

Manger ne doit pas signifier combler le vide, le manque ou le mal-être. Il faut rester attentif quand à son rapport à l’alimentation car cet élément peut être un des révélateurs de notre bien-être.

Le sommeil, un allié sûr pour être en bonne santé

Le sommeil, un allié sûr pour être en bonne santé

Selon la fondation du sommeil au Québec, le sommeil représente près de 28 ans de notre vie ! Dans une société qui se modernise et qui tend à la performance, la charge de travail augmente avec comme seul mot d’ordre l’entraînement à tous les niveaux : apprentissage scolaire, professionnel, artistique, sportif, etc… Le stress de performance, les emplois du temps de plus en plus chargés et les appareils technologiques qui nous poussent à être toujours connectés, influent négativement sur la qualité du sommeil : on dort moins et mal.

Or, c’est pendant le sommeil que tout se joue : le corps se régénère et le système immunitaire se renforce. Le repos entretient la capacité de mémorisation d’un individu et il favorise la croissance de l’enfant.
Un manque de sommeil affaiblit le système immunitaire qui devient plus vulnérable aux attaques pathogènes (= qui peuvent causer des maladies), alors qu’un sommeil sain et régulier prévient des maladies telle que l’hypertension ou des dérèglements hormonaux, comme les troubles de l’appétit.

Les troubles du sommeil touchent de plus en plus de personnes. L’insomnie, qui se caractérise par une difficulté à dormir suffisamment, toucherait 1/6 de la population française et 9.4% de la population au Québec. L’apnée du sommeil (= arrêts de la respiration pendant le sommeil), en plus d’être un risque de maladie cardiovasculaire, entraîne une très mauvaise qualité de sommeil.
Ces troubles occasionnent une forte somnolence réduisant la vigilance, la concentration ou la réactivité en journée. Selon l’institut national du sommeil et de la vigilance, un sommeil de qualité favoriserait le bien-être. En revanche, un mauvais sommeil est responsable de la mauvaise humeur passagère ou d’un état dépressif continu.

La qualité de votre sommeil ne doit pas être prise à la légère. Les journées ne sont pas toujours faciles à affronter et seule une bonne nuit de repos, en qualité et en durée, propre à chaque individu, prépare sereinement l’organisme au lendemain.
Si vous êtes sujet(te) à des troubles du sommeil (insomnie, difficulté à s’endormir, sommeil interrompu, apnée du sommeil, etc…), il est important d’aller consulter votre médecin.

Bon à savoir :
En moyenne, une personne dort 7H30 par jour. Celle-ci varie selon les individus, certaines personnes ont besoin de beaucoup plus ou de beaucoup moins d’heures de sommeil que d’autres.
Pour savoir quand aller vous coucher, soyez attentif aux moindres signes de fatigue comme le bâillement ou les paupières qui se ferment.

Des yeux blancs, bons pour la santé

Des yeux blancs, bons pour la santé

Les yeux nous donnent à voir : ils renseignent sur l’état de santé d’une personne. Quand le blanc de l’œil jauni, ce peut être symptomatique d’un problème du foie ou de la vésicule biliaire ou encore l’un des signes d’une pathologie comme l’hépatite.

Pourquoi le blanc de l’œil jauni ?

Il faut savoir que tout organisme contient de la bilirubine. La bilirubine est un pigment qui naît de la destruction des globules rouges que le foie est censé rendre soluble. La bilirubine (qui participe à la digestion des aliments) passe également par la vésicule biliaire, pour enfin être urinée. Un trajet anormal de ce pigment provoquera une accumulation anormale dans le sang, ce phénomène s’appelle l’ hyperbilirubine où plus exactement l’ictère.  Etant donné que cette accumulation de bilirubine s’effectue au niveau des vaisseaux sanguins, les conséquences sont : un changement de la couleur de la peau, des muqueuses et des yeux qui tend vers le jaune.

Alors, avoir le blanc de l’œil qui reste blanc c’est un signe de bonne santé !  Cela veut dire que votre bilirubine remplit bien sa tâche afin que les aliments se digèrent correctement. Cela signifie également qu’elle circule normalement dans le sang pour finir dans l’urine.

Attention : les yeux ou la peau qui vire au jaune doivent faire l’objet d’une consultation médicale.

La transpiration : un mécanisme de défense en faveur de la santé

La transpiration : un mécanisme de défense en faveur de la santé

La transpiration est un phénomène totalement naturel et bénéfique pour l’organisme. Un corps qui transpire, c’est un corps qui respire. Un corps qui transpire, c’est tout simplement un corps qui réagit !

En situation de stress, de forte émotion, suite à une activité physique ou lorsqu’on est exposé à une forte chaleur : nous transpirons tous, certaines personnes, plus que d’autres.

La transpiration participe à l’élimination des déchets et des toxines organiques qui circulent dans le sang. Sauf cas exceptionnel, si la transpiration n’existait pas, l’élimination d’une partie des mauvaises bactéries du corps ne serait pas possible.

La transpiration et plus précisément les glandes sudoripares régulent la température du corps. En temps normal, cette dernière doit être de 37°C en moyenne. Ces glandes avoisinent le nombre de 3 millions et se localisent surtout au niveau des aisselles, des pieds et des paumes de mains, des zones qui transpirent le plus. Les glandes sudoripares produisent la sueur qui, par évaporation, agit sur la température du corps. Quand l’organisme s’expose à la chaleur (liée à environnement, à une situation de stress, à la pratique d’un sport ou autres), les glandes sudoripares aident le corps à se refroidir. La transpiration agit comme un mécanisme de défense contre l’attaque d’une chaleur excessive, néfaste pour l’organisme. L’hypothalamus (= zone du système nerveux) est à l’origine du phénomène car lorsqu’il détecte que la chaleur du sang est trop élevée, il commande aux glandes sudoripares de sécréter la sueur. Sans cette climatisation naturelle, la température du corps ne cesserait d’augmenter !

A savoir : Un excès de transpiration chez certaines personnes peut devenir très gênant : mains moites, traces d’auréoles sur les vêtements, pieds trempés : il s’agit de l’hyperhidrose. Pour en savoir plus cliquer ici.

 

Attention : Lorsque l’organisme transpire, il perd beaucoup d’eau. Il est donc vital de se réhydrater.

Uriner, c’est bon pour la santé !

Uriner, c’est bon pour la santé !

Ce sont les reins qui filtrent le sang et qui assurent l’élaboration de l’urine. Grâce à l’appareil urinaire, une partie des déchets du corps (= toxines) sont éliminés. Le processus est simple : le sang est filtré afin d’en extraire les toxines qui vont ensuite être éliminées dans l’urine. De plus, l’eau évacuée dans l’urine permet également de réguler la pression sanguine.

L’action d’uriner permet de vider la vessie lorsqu’elle est pleine. Il existe des cas de rétentions aiguës d’urine, cela se manifeste par une impossibilité d’uriner même si l’envie est là. Une douleur dans le bas ventre se fait ressentir. Cette impossibilité peut avoir différentes causes,  chez l’homme par exemple ce peut être du à une hypertrophie de la prostate (= augmentation du volume de la prostate).

En général, la couleur de l’urine est jaune. Le jaune de l’urine est obtenu par l’urée qui se constitue lors de la dégradation de l’hémoglobine rouge. Mais il peut arriver, au cours d’une même journée, que la coloration de l’urine change, à cause de certains colorants alimentaires ou de certains aliments comme les betteraves rouges. La prise de médicaments, la consommation importante en eau ou une anémie sont des facteurs qui agissent également sur la coloration de l’urine.

L’urine doit également être surveillée car il s’agit d’un indicateur d’éventuels troubles de l’appareil urinaire. Le sang dans les urines (hématurie) révélerait différentes pathologies en fonction de sa position, ainsi on note :
– Une hématurie initiale : c’est la présence de sang visible (urine rouge) en début de miction, le sang proviendrait de la prostate
– Une hématurie terminale : c’est la présence de sang visible en fin de miction, le sang proviendrait de la vessie
– Une hématurie totale : c’est la présence de sang visible tout au long de la miction, le sang proviendrait des reins.
Plus difficile à retenir que les selles, la miction qui fait suite à l’envie d’uriner se fait presque instantanément. Dans tous les cas, si vous observez la présence de gouttes de sang ou de coloration rouge dans les urines, n’hésitez pas à vous rendre auprès de votre médecin.

Les selles sont révélatrices d’une bonne santé

Les selles sont révélatrices d’une bonne santé

Les selles sont, elles aussi, un indicateur de bonne santé. Si vous allez à la selle régulièrement, c’est que votre système digestif et que votre transit intestinal fonctionnent bien. Le système digestif distingue les nutriments favorables à l’organisme, des déchets. Lorsqu’on s’alimente, le système digestif se met en route. Les aliments passent par l’estomac où, à l’aide des sucs digestifs, ils sont broyés et deviennent liquides. Les nutriments sont absorbés au niveau de l’intestin grêle, tandis que l’eau et sels minéraux sont absorbés dans le gros intestin (côlon). C’est dans cet endroit que se forment les déchets qui sont amenés au rectum. Son remplissage amène la défécation. Comme la transpiration ou l’urine, les selles éliminent les déchets de l’organisme.

En général, l’évacuation de la matière fécale doit avoir une fréquence qui peut aller de deux fois par jour jusqu’à trois fois par semaine. Au delà ou en deçà, on parle de diarrhée ou de constipation. Il est important d’aller à la selle quand vous en ressentez le besoin et de ne pas vous retenir. Aller à la selle, garantit le maintient de votre transit intestinal et les apports bénéfiques en matières de nutriments, d’eau et de sels minéraux à votre organisme.

Bon à savoir :

La présence de sang dans les selles doit faire l’objet d’une consultation chez le médecin même si les raisons sont bénignes. Dans les cas les plus graves, le sang dans les selles est peut être lié aux symptômes d’un cancer colorectal. Le cancer colorectal est l’un des plus fréquents. Il touche à la fois les hommes et les femmes.

Le cancer du pancréas touche plus les hommes que les femmes. Il est moins répandu mais il reste très menaçant. Les symptômes du cancer du pancréas se manifestent assez tardivement, les selles deviennent décolorées.

Les dépistages de « saignements occultes »(1) sont primordiaux car ils permettent de vérifier la présence de sang invisible à l’œil nu. Ces dépistages s’effectuent généralement entre 50 ans et 74 ans, à raison d’un contrôle tous les deux ans.







Sources

Passeport Santé
1. Organisation Mondiale de la Santé